Les autorités tunisiennes ont fermé les bureaux du parti islamique Ennahdha mardi (18/4). Cela a été fait un jour après l’arrestation du chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi.
“Des unités de police sont venues au bureau du conseil central de direction (à Tunis) et ont ordonné à tout le monde de partir avant de le fermer”, a déclaré l’un des hauts responsables d’Ennahdha, Riadh Chaibi.
“La police a également fermé d’autres bureaux du parti à travers le pays et interdit tout rassemblement”, a-t-il poursuivi.
Ennahdha est un parti idéologique islamique qui est aujourd’hui le plus grand groupe d’opposition du pays d’Afrique du Nord.
Le parti était même le plus important au parlement avant que le président Kais Saied ne dissolve le parlement en juillet 2021.
La fermeture du bureau et l’arrestation du leader d’Ennahdha ont marqué une crise politique en Tunisie. Depuis le 20 février, des personnalités de l’opposition ont été arrêtées par des responsables gouvernementaux.
Le président Saied a fait valoir que les personnes arrêtées avaient des opinions terroristes. Si bien que s’il n’est pas sécurisé, la sécurité du pays sera perturbée.
Le chef d’Ennahdha, Ghannouchi, a été arrêté après avoir menacé la Tunisie de plonger même dans la guerre civile. Cela pourrait arriver si le gouvernement supprimait l’Islam politique en Tunisie.
Une source du ministère tunisien de l’Intérieur a confirmé que l’arrestation de Ghannouchi était liée à ses propos.
Pendant ce temps, depuis la dissolution du parlement, l’opposition a souvent critiqué le président Saied. Ils accusent Saied d’être autocratique.
Source : Kumparan News
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