Google va licencier 12 000 personnes, soit environ 6 % de ses effectifs, devenant ainsi la dernière entreprise technologique à réduire ses effectifs alors que le boom économique dont le secteur a bénéficié pendant la pandémie de COVID-19 ralentit.
Le PDG de Google, Sundar Pichai, qui dirige également sa société mère Alphabet, a informé le personnel du géant de la technologie de ces réductions dans un courriel qui a également été publié sur le blog d’information de l’entreprise.
Les emplois supprimés le seront “dans l’ensemble d’Alphabet, des domaines de produits, des fonctions, des niveaux et des régions”, a précisé M. Pichai.
Il s’agit de la plus importante vague de licenciements de l’histoire de la société, qui s’ajoute aux dizaines de milliers d’autres suppressions d’emplois annoncées récemment par des entreprises technologiques.
Rien que ce mois-ci, au moins 48 000 suppressions d’emplois ont été annoncées par les grandes entreprises du secteur. Microsoft a notamment annoncé 10 000 suppressions d’emplois, soit près de 5 % de ses effectifs, et Amazon a déclaré qu’il supprimait 18 000 emplois, ce qui ne représente toutefois qu’une fraction de ses 1,5 million de travailleurs.
À l’automne 2022, Meta, la société mère de Facebook, a déclaré qu’elle allait se débarrasser de 11 000 postes, soit 13 % de ses travailleurs. Et Elon Musk a supprimé des emplois chez Twitter après avoir acquis la société de médias sociaux à peu près à la même époque.
Le secteur de la technologie a connu une croissance incroyablement rapide au cours des dernières années en raison de la demande croissante de personnes qui commencent à travailler à distance.
Dans le cas de Google, ses effectifs sont passés de 119 000 personnes à la fin de 2019 à 187 000 à la fin de 2022.
Mais aujourd’hui, les entreprises technologiques sont touchées par la chute des dépenses numériques et des recettes publicitaires en ligne.
Si les licenciements dans le secteur de la technologie constituent des “chiffres choquants”, leur effet sur l’emploi dans ce secteur ne sera pas aussi grave qu’il n’y paraît, a déclaré John Blevins, de l’école de commerce de l’université Cornell.
“Ces travailleurs licenciés trouveront facilement un nouvel emploi”, très probablement dans de petites entreprises technologiques, a déclaré M. Blevins. Il a ajouté que leurs connaissances “seront transférées et profiteront à tous”.
La Source : MJT
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