Les responsables algériens préviennent que la Tunisie serait le prochain État à normaliser ses relations avec Israël, laissant l’Algérie pro-iranienne encerclée dans la région.
Le responsable algérien et chef d’un parti pro-militaire, Abdelkader Ben Grina, a déclaré que la Tunisie normaliserait ses relations avec Israël, sonnant ainsi l’alarme pour un régime qui utilise depuis longtemps la carte de l’antisémitisme pour détourner l’attention de son propre peuple de la détérioration des conditions de vie.
Le président autocratique Kais Saied a envoyé son ministre des Affaires étrangères juste après en Algérie dans le cadre d’une visite que les commentateurs considèrent comme une tentative tunisienne d’expliquer la quête de normalisation aux partenaires algériens.
Edy Kohen avait déclaré, dans une interview accordée il y a quelques mois à Anouar Malek, que la Tunisie faisait partie des États arabes intéressés à entretenir des relations normales avec Tel-Aviv.
La Tunisie du président Saied a souvent été décrite comme un mandataire de l’Algérie car elle s’est rangée du côté de la politique étrangère de l’Algérie, allant jusqu’à offrir une réception d’État au chef du front séparatiste Polisario. Cela a déclenché une dispute diplomatique avec le Maroc.
L’ancien ambassadeur de Tunisie Ilias Kesri a été la dernière voix à appeler à un recalibrage de la politique étrangère tunisienne dans la région en rétablissant les liens avec le Maroc et en maintenant une position neutre.
On ne sait cependant pas comment la Tunisie expliquerait sa démarche de normalisation en raison de la rhétorique utilisée par Kais Saied, qui, comme ses mentors algériens, a utilisé l’antisémitisme pour attiser le sentiment nationaliste dans son pays.
Source : northafricapost
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