Des centaines de migrants abandonnés dans le désert tuniso-libyen, sans nourriture, sans eau ni abri, selon des groupes de défense des droits humains.
L’ONU a appelé mardi à la fin immédiate des expulsions de migrants, de réfugiés et de demandeurs d’asile de Tunisie vers les frontières avec la Libye et l’Algérie.
En juillet, des centaines de personnes originaires de pays d’Afrique subsaharienne ont été chassées de la ville côtière de Sfax par les forces de sécurité tunisiennes et bloquées dans une zone désertique désolée, sans nourriture, sans eau ni abri, selon des groupes de défense des droits humains.
“Nous sommes profondément préoccupés par l’expulsion de migrants, de réfugiés et de demandeurs d’asile de Tunisie vers les frontières avec la Libye et également avec l’Algérie”, a déclaré le porte-parole adjoint de l’ONU aux journalistes au siège de l’ONU à New York.
« Plusieurs personnes sont mortes à la frontière avec la Libye et des centaines, dont des femmes enceintes et des enfants, seraient bloquées dans des conditions extrêmement désastreuses, avec un accès limité à la nourriture et à l’eau. »
Haq a appelé à la relocalisation urgente de ceux qui sont bloqués le long de la frontière vers des endroits sûrs où ils peuvent être protégés et avoir accès à de l’eau, de la nourriture, un abri et des soins médicaux adéquats.
“Tous les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile doivent être protégés et traités avec dignité et dans le plein respect de leurs droits humains, quel que soit leur statut, et conformément au droit international relatif aux droits humains et aux réfugiés”, a-t-il ajouté.
Source : Aa.co
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