L’association Tunisie Recyclage s’associe à l’Agence allemande pour la coopération internationale au développement (GIZ) pour équiper les écoliers des gouvernorats de Kairouan, Gafsa et Bizerte pour le tri des déchets solides. Cela fera partie du projet de protection du climat par l’économie circulaire en Tunisie (ProtecT), lancé le 17 juillet 2023.
Dès la rentrée 2023-2024, un nouveau programme sera introduit dans l’emploi du temps des élèves scolarisés dans les gouvernorats de Kairouan, Gafsa et Bizerte en Tunisie. Il s’agit d’un programme de formation sur le changement climatique et l’économie circulaire. L’initiative a été approuvée par le gouvernement tunisien et est portée par l’association Tunisie Recyclage. Il sera mis en œuvre dans le cadre de son projet de protection du climat à travers l’économie circulaire en Tunisie (ProtecT), dans lequel l’Agence allemande de coopération internationale au développement (GIZ) et l’organisation tunisienne de protection de l’environnement Soli Green sont partenaires.
Les élèves seront formés aux bonnes pratiques du tri sélectif des déchets solides. Il s’agit de trier les déchets à la source, selon leur nature, pour éviter les contacts et les contaminations. Ce geste éco-responsable permet d’économiser les ressources naturelles, d’éviter le gaspillage et de limiter la pollution. La Tunisie produit actuellement 2,6 millions de tonnes de déchets par an.
Sensibiliser les gens au changement climatique
En plus de la dégradation de l’environnement, les élèves des gouvernorats de Kairouan, Gafsa et Bizerte seront sensibilisés au phénomène du changement climatique, qui est en partie le résultat d’une mauvaise gestion des déchets qui provoque des émissions de méthane.
Le changement climatique est également causé par l’utilisation de combustibles fossiles, entre autres. Et pour réduire ses émissions, la Tunisie mise de plus en plus sur les énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.) pour fournir de l’électricité à la population et à l’industrie. Le gouvernement veut réduire sa consommation d’énergies fossiles de 30 % d’ici 2030. Parallèlement, il devra également adopter des pratiques durables dans la gestion des ressources en eau douce, qui se raréfient du fait de la sécheresse, autre conséquence de changement climatique.
Source : Africa21
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