Les candidats de l’opposition à la présidentielle tunisienne, les groupes de défense des droits de l’homme et les partis politiques ont dénoncé vendredi les « restrictions arbitraires » qui leur ont été imposées par les autorités à l’approche du scrutin du 6 octobre.
Dans un communiqué, ils ont déclaré que les limitations visent à garantir la réélection du président Kais Saied.
Onze personnalités de l’opposition souhaitent se présenter contre Saied. La nouvelle loi impose aux candidats de présenter un document certifiant qu’ils n’ont pas de casier judiciaire avant de les autoriser à s’inscrire. Jusqu’à présent, aucun des candidats de l’opposition n’a obtenu ce document.
Il est largement attendu que le président Saied se présente à sa réélection.
En 2021, Saied s’est emparé du pouvoir en dissolvant le Parlement, s’attirant une condamnation généralisée.
Il a ensuite supervisé la rédaction d’une nouvelle constitution qui donne au Président des pouvoirs étendus tout en affaiblissant le rôle de contrôle du Parlement.
Saied a défendu son accession au pouvoir en affirmant qu’elle était nécessaire pour lutter contre la corruption.
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