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Les candidats à la présidentielle tunisienne demandent à l’armée de garantir « l’équité et la neutralité » du processus électoral

Les candidats à la présidentielle tunisienne ont exigé que l’armée s’assure que les urnes ne soient « pas falsifiées » lors de l’élection présidentielle prévue le 6 octobre.

Onze candidats, dont Imad Daimi, Abdel Latif Mekki et Safi Saeed, ont dénoncé mercredi le harcèlement arbitraire et les intimidations sécuritaires exercées contre de nombreux militants impliqués dans des campagnes de soutien. Ils ont souligné que certaines personnes ont été arrêtées et des biens saisis.

Les candidats ont tenu le ministre de l’Intérieur et le secrétaire d’Etat à la Sécurité pour responsables de cette « sortie de neutralité » et ont exigé qu’ils libèrent les détenus et restituent les objets confisqués.

Ils ont également tenu la Commission électorale pour responsable d’avoir « compliqué les procédures et conditions des élections, en violation des textes en vigueur et de la loi électorale ».

Les candidats ont appelé les médias tunisiens à jouer leur rôle dans l’information et la discussion des programmes électoraux et dans l’organisation de débats entre les candidats dans une atmosphère d’objectivité, d’équité et d’égalité des chances, et ont exhorté les médias d’Etat à s’ouvrir et à offrir une atmosphère de liberté, d’indépendance et d’égalité.

La Cour administrative, ont-ils ajouté, doit « jouer son rôle historique au vu de l’absence délibérée de la Cour constitutionnelle, afin d’éviter toute interprétation unilatérale de la Constitution et des lois en vigueur d’une manière qui pourrait être conforme aux désirs de certains d’exclure les candidats les plus sérieux au profit d’un candidat spécifique ».

En 2021, le président Kais Saied a annoncé des mesures exceptionnelles, suspendant la constitution de 2014 avant d’en rédiger une nouvelle , qui n’a pas reçu un soutien significatif d’une grande partie des Tunisiens. Les critiques craignent que ses actions ne lui permettent de consolider le pouvoir et d’inverser les progrès réalisés après la « révolution du jasmin ».

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